Jacques Lemarchand (1908-1974) un critique combattant


Jacques Lemarchand a rendu de très grands services au théâtre. Cet art fragile, secret, difficile a besoin de serviteurs rigoureux tels que lui. Les gens de la profession savent ce qu’il fit pour elle. Personnellement, je mesure bien ce que je lui dois.

Roger Planchon, Un serviteur rigoureux, La Nouvelle Revue Française, mai 1974, n°257


Articles sur le Journal 1942-1944


LISTE DES ARTICLES PARUS DANS LA PRESSE ET SUR LES BLOGS

Jacques Lemarchand, « Journal 1942-1944 – Et quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, on ne peut que passer pour un lâche et pour un salaud », édition établie, introduite et annotée par Véronique Hoffmann-Martinot avec le concours de Guillaume Louet, Editions Claire Paulhan, 2012


« Un écrivain très occupé » par Delfeil de Ton in Le Nouvel Observateur, 3 décembre 2012
« Aubaine pour l’amateur de littérature et l’amateur d’histoire, voici qu’on publie le Journal de Jacques Lemarchand… »

« Pendant ce temps dans Paris occupé : Les louvoiements de Jacques Lemarchand, auteur et éditeur, dans le milieu littéraire » par Vincent Wackenheim in Le Monde des Livres, 6 décembre 2012
« … une rédaction d’une précision millimétrée sur la vie d’un critique parisien proche des milieux littéraires de la collaboration…une recherche rocambolesque… un destin pris dans la valse-hésitation de La NRF des années noires… »

« Un beau salaud ? » par Stéphane Guégan, 23 décembre 2012 sur Moderne
« … l’amour des faits et du style nerveux le détourne de la rhétorique comme du narcissismeParce que déguiser lui semble une faute de goût, il nous livre ainsi un des tableaux les plus justes de l’époque, en son ambiguïté fondamentale. »

« Il ne s’agit pas d’autofiction… Lemarchand ne triche pas avec son reflet… et tutoie avec audace la modernité… »

« … Ce Journal indécis commencé un jeudi 1er janvier 1942, et dont les éditions Claire Paulhan, à l’empathie généreuse et contagieuse, publient le premier tome, prendra fin trente ans plus tard, à la mort de Jacques Lemarchand (1908-1974). »

« Journal en public : L’intellectuel Jacques Lemarchand durant l’Occupation » par Maurice Nadeau in La Quinzaine littéraire, 15 janvier 2013
« … Un volumineux et singulier Journal, en ce qu’en fait d’intimité, son auteur en bannit toute préoccupation littéraire… »

« Jacques Lemarchand » par Eric des Garets in Le Festin, n°85, Printemps 2013
« … Pas l’once d’une littérature. A lire ces lignes sèches, sans pathos, on éprouve un sentiment étrange, celui de suivre un être égaré dans la lassitude de sa vie… »

« Jacques Lemarchand, un homme très occupé » par Judith Brouste in Art-Press, n° 398, mars 2013
« Il faut lire ces deux livres [le Journal et Geneviève] qui s’éclairent l’un l’autre … »

Emission d’Olivier Barrot « Un livre, un jour » sur France 3, 19 mars 2013

« Spectateur nocturne d’une époque glauque de menaces et d’angoisse, Jacques Lemarchand nous livre un témoignage sur la France littéraire à l’heure de la Collaboration. »

« Secrets intimes du Journal de Jacques Lemarchand» par Olivier CARIGUEL in La Revue des Deux Mondes, avril 2013
« Lemarchand a des élans dionysiaques de mâle fauché qui donnent à son Journal une dimension comique inattendue. »


« Jacques Lemarchand, un témoin des années noires » par Philippe d’Hugues in La Nouvelle Revue d’Histoire, n°66, mai-juin 2013
« De La Gerbe à Combat, tel est l’itinéraire singulier… document historique d’une importance capitale sur une période sans cesse redécouverte, qui chaque fois oblige à corriger bien des idées reçues comme définitives. Avec ce Journal, voici encore du nouveau, très inattendu. »

« Jacques Lemarchand, Journal 1942-1944 » par Martyn Cornick (Université de Birmingham) in La Revue des revues, n°50, Automne 2013, pp.105-109
« Pour ceux qui s’intéressent à l’histoire culturelle des deux années les plus sombres de l’Occupation, et surtout aux circonstances entourant le sabordage de La Nouvelle revue française […], ce livre se présente désormais au chercheur comme une source-clé. […] »

« Journal 1942-1944 de Jacques Lemarchand » par Pierre-Frédéric Charpentier in La revue ADEN, « La plume contre le fascisme », n°12, octobre 2013, pp. 279-280
« […] C’est donc de l’intérieur que le récit de Lemarchand enregistre la fin d’un court demi-siècle d’histoire intellectuelle française […]. Dense, riche et cependant inégal, le Journal de Jacques Lemarchand offre un éclairage nouveau sur un moment crucial – et au demeurant mal connu – de la vie littéraire française entre deux époques. »

CAHIERS OCTAVE MIRBEAU, n° 21, mars 2014 : compte-rendu de lecture de Maxime Benoît-Jeannin

« Pourquoi publier çà ? » par Claire Paulhan in COMMENTAIRE, mars 2014
« Ne serait-ce que pour ce dernier point d’histoire littéraire autour de la fin de La NRF de Drieu La Rochelle – que le Journal de Jacques Lemarchand permet de déplier heure après heure – j’étais convaincue qu’il fallait éditer ce livre. […] Pour compléter les multiples descriptions de la vie quotidienne sous l’Occupation, il me semble important de publier aussi des textes comme celui-ci : non mis en scène comme un récit héroïque et légendaire, mais à la frontière entre littérature et histoire, non censurés après-guerre, non réécrits à l’heure où tous les autres témoins seraient morts. […] C’est pour ce même motif de véracité historique que j’ai tenu à publier l’intégralité de ces années d’Occupation, sans la moindre censure ni coupe. […] »