Jacques Lemarchand (1908-1974) un critique combattant


Jacques Lemarchand a rendu de très grands services au théâtre. Cet art fragile, secret, difficile a besoin de serviteurs rigoureux tels que lui. Les gens de la profession savent ce qu’il fit pour elle. Personnellement, je mesure bien ce que je lui dois.

Roger Planchon, Un serviteur rigoureux, La Nouvelle Revue Française, mai 1974, n°257


Combat


Après cinquante-huit numéros clandestins, Combat paraît le 21 août 1944, orné d’une manchette « De la Résistance à la Révolution ». A la mi-novembre de la même année, Albert Camus, qui en est le rédacteur en chef, propose la critique théâtrale du journal à Jacques Lemarchand dont il était devenu l’ami en le côtoyant dans les bureaux de la maison Gallimard. Certaines chroniques – dont Jacques Lemarchand n’était pas totalement satisfait – sont signées « Jean Maury », le pseudonyme utilisé par les journalistes de Combat. Jacques Lemarchand restera au journal jusqu’en 1950, bien après le départ d’Albert Camus.
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